CR du week-end route du 2 et 3 juillet
Nous étions donc trois à s’être engagés dans cette aventure pour routards : Laurent, Robert et moi-même ( Juan quoi !).
Nous avons pu partir dés la mi-journée du vendredi de façon à être sur place après 5 heures de route tout de même en soirée. La première difficulté du week-end fut en fait l’obtention des clés du gîte pour le soir. Un gîte sans charme particulier puisqu’il s’agissait en fait d’un internat déserté par les élèves ( ça valait mieux bien sûr). Pas de possibilité de repas à l’internat …mince alors, nous allons devoir aller au restaurant dans Ambert ! Ambert , cela vous évoque quelque chose … la fourme bien sûr, le fameux fromage. Celle-ci sera omniprésente pendant tout le week end : à tous les repas, à tous les ravitos et même à l’arrivée sous forme de cadeau de finisher (original).
Après une nuit très tranquillle ( sauf qu’il parait que j’ai un peu ronflé, il parait), nous sommes sur la ligne de départ tôt le matin. Nous constatons que les bénévoles sont plus nombreux que les participants, surprenant surtout que le village départ est très imposant ! En fait, seuls 80 cyclos sont inscrits sur la sortie de 2 jours avec hébergement sur le parcours. Par contre, nous comprendrons que cet évènement comporte énormément de parcours différents soit en formule rando, soit en compet , soit en contre la montre …Enorme : 3500 participants et environ 700 bénévoles semble-t-il .
La première journée nous a bien calmé : 125 km je crois et 3000 m de D+ sur un parcours où les pentes sont rarement extrêmes mais le plat est totalement absent. Nous roulons ensemble en s’attendant très régulièrement. Sur le gros col de la journée, le col de Béal, nous nous sommes bien faits enrhumés par les participant(e)s de le montée « sèche » chronométrée. La région est magnifique et la météo de même, chanceux que nous sommes ! Un repas nous est servi à mi-parcours et la pause est à ce moment -là est bienvenue. Laurent nous octroiera ½ heure de pause supplémentaire en se perdant un peu sur le parcours … mais bon, ce n’est pas mon genre d’en rajouter et de raconter à quel point il semblait désespéré (le pauvre !)
Comme nous devons rejoindre le gîte qui est « hors parcours », nous arrivons tardivement et un peu cramés pour dire vrai. Le gîte est superbe et le repas + petit-déjeuner servis sur place nous simplifient grandement la vie. Le bar dispo sur place nous permet de prendre un apéro bien mérité.
Après avoir bien mesuré nos courbatures du soir, il nous semble plus dans nos cordes de faire le lendemain 115 km plutôt que les 145 km initialement prévus. Ouais, on s’est vu un peu trop forts, c’est vrai.
Le dimanche, cela sera donc 115 km et 2000 m de D+. C’est effectivement plus roulant que la veille. Nous arrivons donc en début d’après-midi sur le site d’arrivée où un repas nous est servi (encore, on n’a fait que ça !).
Et voilà le travail, un super week end sur tous les plans où nous avons bien profité des parcours, des dénivelés, des paysages (j’ai même vu les Alpes, sûr) et des ravitos copieux. A part le tout début, nous étions toujours accompagnés sur la route par d’autres cyclos (randonneurs ou compétiteurs). Le profil accidenté nous a permis de nous attendre aux sommets des bosses, aux bas des descentes ou même aux ravitos.
A part les 5 heures de route pour rentrer, tout était nickel. Oui parce que bizarrement, le trajet retour est toujours un peu moins cool que l’aller !
Reste plus qu’à décider notre destination pour l’an prochain.
Juan